Rappel des faits : Les conseillers municipaux reçoivent le 29 janvier (soit 5 jours ouvrés avant le conseil municipal) la convocation et la note de synthèse de ce conseil prévu le 4 février. Dans cette note de synthèse d’une cinquantaine de pages, les conseillers municipaux découvrent la délibération « COMMUNICATION : Contrat de cession de la marque Vendôme avec la société Louis Vuitton Malletier SA ».

Nous souhaitons que les vendômoises et les vendômois gardent la maîtrise de la marque « Vendôme » pour l’ensemble des catégories de produits encore en leur possession.

Nous sommes par ailleurs tout-à-fait favorables à un partenariat avec Louis Vuitton Malletier SA et à l’utilisation du nom de « Vendôme » pour certains de ses produits. Nous proposons que ce partenariat soit fondé sur des licences accordées par la ville de Vendôme à la Société Louis Vuitton Malletier SA. Ce système de licence permet en effet de proposer à d’autres (entreprises, associations, artisans…) l’utilisation de la marque pour leurs produits. Nous n’avons pas d’idée préconçue sur les termes de la licence, sa durée et le montant des redevances. Ces choix doivent être fait avec les vendômois.es, en toute transparence.

On peut imaginer qu’une licence pourra par exemple :

  • inclure un pourcentage fixe sur les ventes des produits «Vendôme », 

et/ou

  • être réservée aux produits créés/produits réellement à Vendôme,

et/ou

  • être liée à une mention, un lien html vers notre ville, une présentation des ateliers Louis Vuitton, qui existent de notre ville.    

Un rachat de la marque « Vendôme » pour la catégorie 18 (maroquinière, cuirs) pourrait également être réfléchi.

Les 11 épisodes précédents illustrent que la mairie ne semble pas vraiment maîtriser le sujet, et que la décision de vendre la marque « Vendôme » s’est faite dans la précipitation et sans avoir réellement évalué toutes les alternatives et conséquences. Nous demandons donc à M. Laurent Brillard, maire de Vendôme, d’annuler la cession et d’accorder à l’ensemble du conseil municipal un temps de réflexion et de discussion supplémentaire afin débattre sérieusement des alternatives à cette vente définitive. L’article 9 du contrat de cession (cf. ci-dessous) montre que la réflexion collective n’était pas franchement prévue au préalable.

EXTRAIT du contrat de Cession :

Categories:

Tags:

Comments are closed

Retrouvez-nous

Adresse
Avenue des Champs-Élysées
75008, Paris

Heures d’ouverture
Du lundi au vendredi : 9h00—17h00
Les samedi et dimanche : 11h00–15h00

À propos de ce site

C’est peut-être le bon endroit pour vous présenter et votre site ou insérer quelques crédits.